liberté
Catégorie(s) : Journal

Le jour où j’ai osé être moi…

Oser être soi…

Il y a 4 ans je ne souriais plus beaucoup… J’ai alors décidé que c’était un signe assez fort pour changer quelque chose à ma vie. Manifestement, elle ne me comblait plus. Et moi, quand quelque chose ne ma plait pas, je ne sait pas faire semblant. Je n’aime pas me forcer. J’ai su qu’il était temps de balayer un grand coup et de reconstruire un nouveau rêve, pour retrouver l’envie, redonner son sens à ma vie. Me retrouver Moi! Et Oser! C’est le secret de la réussite… juste un pas suffit.

Oser être moi, c’était respecter mes envies, dépasser mes peurs

Dépasser mes peurs et ne pas recevoir celles des autres. Choisir de vivre une vie que les autres ne comprenaient pas forcément ou appelait ma folie. Instinctivement me faire confiance.

Je voulais faire de ma vie quelque chose d’exceptionnel. Non pas aux yeux du monde mais à me propres yeux. Je voulais faire quelque chose pour moi. Parce que je ne trouvais plus l’essence profonde dans ma vie passée, parce que je ne me sentais plus animée. J’ai toujours essayé d’agir en suivant mes rêves et mes envies. Au delà de la peur car c’est un sentiment qui trop souvent m’envahit. Pour autant je ne me définis pas par mes peurs mais par mes choix. Et pourtant, j’ai du mal à en faire des choix!!!!

Oser, c’était aussi ne plus chercher à justifier mes choix. Juste être. Construire ma vie à la manière d’une oeuvre d’art. En faire quelque chose à la fois unique et beau. Comment: Simplement, en ajoutant jour après jour de belles choses à ma vie. Et sourire à nouveau, parce que ça change tout un être!!

Avancer dans la direction que je sentais être la mienne.

montrealNe pas faire les choses dans un but précis mais avoir un but sur le chemin duquel je pourrai rencontrer la vie, ma vie.

Je sentais qu’il fallait que je me remplisse à nouveau. Je voulais vivre pour moi, n’avoir que mon bien-être à me soucier. Pendant 3 ans mes préoccupations principales ont été de satisfaire mes besoins vitaux au quotidien. Chaque jour, les questions qui étaient jusqu’alors automatiques dans mon existence, sont devenue primordiales. Il fallait chaque matin que je sache où dormir, où manger, parfois même que je réfléchisse à comment j’allais pouvoir me laver. Non je ne vivais pas à la rue, mais sur la route, je n’avais simplement plus de vrai chez moi.

Et c’est à ce moment là que j’ai réalisé, combien les choses les plus simples dans la vie sont aussi les plus importantes. Je ne pensais alors plus à faire mais simplement à être.

Mon rêve c’était partir. Sans attache… Découvrir et surtout me nourrir des richesses du monde.

« Si je n’ai aucun doute quant au fait que la fuite ne mène nulle part, je n’ai aussi aucun doute quant au fait que le voyage est l’une des choses les plus enrichissante qui soit, pratiqué de manière équilibré. Par « équilibré » j’entends le voyage par choix, non par défaut ;  le voyage comme direction, non comme fin en soi ; la liberté, non la dépendance. (Bertrand, Le Braquet de la liberté)

Le 14 mars, le verdict est tombé, j’ai obtenu ma disponibilité…

« Voilà, l’objectif tant espéré va enfin pouvoir se réaliser: “faire de ma vie des vacances perpétuelles”! Je m’entends encore le dire, à l’époque, sans même y croire. Et puis tout s’est enchainé. J’ai alors annoncé mon départ à l’école. Ca y est c’est le grand saut dans la Liberté! Un rêve. C’est fou comme tout est plus impressionnant quand ça bascule dans la réalité. En résumé je flippe grave! Ai- je bien fait? Ne vais- je pas regretter cet endroit magique où j’ai vécu depuis 3 ans? Mes amis, mon chez moi, mes habitudes, vont-ils me manquer? A cette dernière question je sais que la réponse est “oui”. Mais pour l’avoir vécu déjà, je me dis aujourd’hui que rien n’est plus beau que ce que l’on a pas encore vécu. Alors, pas après pas, j’échafaude le chemin de ma Liberté. Voilà,j’essaie d’organiser mes idées. C’est la pagaille au premier abord. J’appelle mes amis, je demande conseils, je cherche à me rassurer. C’est bien, c’est mieux, c’est différent?

Peu importe, au fond de moi je sais que je l’ai toujours voulu et réclamé cette immense place à vivre une vie empreinte de ce qui m’emplie au plus profond. Avec cette soif d’expérimenter, de découvrir, de voyager, de rencontrer, de créer, de flâner, de penser, de méditer, de dormir, d’écouter mes humeurs et d’exprimer qui je suis sur une page blanche, sans marge, sans ligne, sans bordure… Juste devenir riche d’un monde de surprises. Écouter mes envies, reconnaitre mes besoins et tout faire pour y parvenir, voilà le but de mon voyage. Pour le côté baroudeuse, en patogaz et sac à dos, gourde en bandoulière à réaliser des exploits de randonneurs. Bon, là je pense que tout le monde m’y voit déjà… donc, je passe…  Le plan je prends ma boussole pour le repérage, c’est clair ça va pas le faire! Parce que l’objectif c’est de se trouver, pas de se perdre non plus! Donc exit la mode Queshua, le sac rempli avec tactique: T. shirt manche longue, manches courtes, un en coton au séchage rapide au cas où on se tape des grandes marches (on sait jamais); le pantalon kaki ou beige au choix avec la petite fermeture pour en faire un short pratique, la casquette à moustiquaire pour la non- transpiration ou éviter les coups de soleil…Résultat t’as la tête aérée mais bon t’as la touche […] et j’en passe! Après tout si je quitte Capithol Hill, c’est pas pour me faire une année en costume d’Halloween version très chasse, très pêche. Le trappeur, ou héhi hého vive la rando! C’est pas dit que je me balade pas mais au mieux avec mes Nike violettes et roses fluo! La montagne ça nous gagne! Mais quand même soyons pragmatique: Respecter ses valeurs c’est pas rien quand même! Donc… le sac… un seul … selon moi… ça va pas être facile! Bref, me voilà prête à m’alléger de toute contrainte avec pour seul bagage mes envies… Et quelques affaires rassemblées, donc, selon un critère bien à moi: Mes fringues préférées! C’est vrai quoi, un an quand même, il faut que je me sente bien ! Et puis au fond une petite paire d’escarpins c’est bien moins encombrant que de bonnes grosses chaussures de marche! Toute une préparation pour atteindre mon but: prendre le temps de vivre intensément chaque jour offert. Les partager avec mes amis, les anciens, les nouveaux, ceux que je ne connais pas encore, ceux qui voudront me rejoindre, au fil de mes déplacements, rire, peindre, danser, nager, bronzer, penser, méditer, lire, écrire… Découvrir des lieux magiques, des cultures, des modes de vie…

“Soyez réaliste, demandez l’impossible!” Ernesto Che Guevara

Voilà une devise qui me va comme un gant. Car après avoir fait le tour des sites des voyageurs autour du monde, je réalise bien que je pars avec un handicap monétaire, soit environ la moitié du budget moyen que les autres se sont fixés. Mais comme m’a toujours dit un ami cher “aie confiance en ton étoile!” C’est donc avec cette lumineuse idée que j’avance. Je liste et je reliste, j’ordonne et remélange, j’ajoute et j’enlève. Et au final petit à petit chaque chose prend sa place et je vois le dessein apparaître plus nettement. J’ai listé Presque 30 pays dans mon itinéraire. Je doute d’être capable d’en visiter plus de la moitié, mais qui sait où tout ça va m’emmener. Et c’est là, la clé qui ouvre la porte de mon nouvel horizon, un grand bol d’air s’engouffre dans mes poumons, ça y est je suis prête. Où? Quand? Comment? Sont encore en questions, mais ce sont celles là même qui tracent ma route. Aujourd’hui je viens d’acheter mon premier billet, le compte à rebours est lancé: Lundi 29 juillet je quitte Seattle, WA, USA pour me rendre à Montréal, QC, Canada. »

liberté

« Ne laisse jamais personne te dire ce dont tu es capable. C’est à toi de choisir et de vivre ta vie « . (L’homme qui voulait être heureux)

 Je me suis choisie « MOI ». En écoutant mes désirs les plus profonds, renonçant à ma situation, mon confort, mon cocon. J’ai alléger ma vie, me suis libéré du matériel pour ajouter de l’expérience. Et j’étais partie pour un an, voir moins…

Le jour où j’ai osé être moi, j’ai fait confiance à la vie, et à ma capacité à me réinventer.

birmanie

Je suis allée à la rencontre de mon propre chemin. Dans l’unique direction où ma petite voix intérieur me soufflait que ma vie allait retrouver son véritable sens.

Maintenant, je m’efforce d’écouter ce qui m’anime et d’aller vers. J’ai réalisé à quel point être en contact avec la nature, ne pas vivre enfermée la majeur partie du temps entre 4 murs, libérait mon esprit, me redonner du souffle et de l’énergie. En étant libre comme le vent , je pouvais enfin faire le vide en moi et ressentir l’apaisement.

Prendre le temps de penser à moi sans chercher à “remplir” le temps ou l’espace avec des choses inutiles.

« Soyez vous- même, tous les autres sont déjà pris. » -Oscar Wilde

Parce que, voyager, c’est se sentir renaître à chaque envol. Je rencontre ma chance jour après jour tout au long du chemin.

Mais nous sommes tous uniques n’est ce pas? Alors qu’est ce qui fait que je suis moi?

Au final, je pense que c’est lorsque j’ enlève toutes les étiquettes les unes après les autres, oser être, ne pas paraître.

birmanie

Qui aurait pu penser que ce voyage durerait si longtemps, plus j’avance, plus je me trouve, me retrouve, alors je continue. Simplement 🙂

« Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C’EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiant ! » Charlie Chaplin

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8 réponses

  1. Caroline, ton témoignage nous fait réver, merci. Qui n’a pas rêvé de voyager comme tu le fais ?
    PS : C’est Oscar Wilde avec un « e » mais je crois que tu dois laisser comme ça, Oscar le Sauvage, c’est bien aussi 😉

    1. Guylaine, ahahah j’adore ta traduction!! J’hésite à le remettre alors 😉 J’espère continuer de faire rêver et plus encore, d’encourager chacun à réaliser ses rêves, ses envies de voyage 🙂

  2. ton article est vraiment chouette, on découvre vraiment qui l’on est quand on voyage, qu’on sort de son confort et qu’on rencontre « les autres » ! c’est ça que j’aime dans le fait de voyager, On est confronté à des situations inconnues jusqu’alors et cela nous permet de nous connaitre autrement !

  3. Salut Caroline, c’est Caroline… Professeur des écoles à Evreux qui a suivi le même cursus que toi et qui ne sourit plus non plus. Merci de partager ton expérience et de montrer que retrouver le goût est possible. Bon vent et bon voyage.

    1. Coucou Caro!
      C’est cool que tu lises le blog :p Ca fait super plaisir de voir ton message.
      C’est pas toujours évident de garder la motivation. Je me souviens que tu aimais aussi voyager aussi 🙂 Je pense que se nourrir de quelque chose qui nous fait vibrer ça aide bien à se retrouver.
      Tu pourrais envisager le 6 mois annuel 😉 même un petit tour pour se ressourcer, c’est fou comme ça fait du bien. Bisous

  4. Bonjour Caroline,

    Très bel article et inspirant qui nous fait voyager hors de notre zone de confort! ton article me parle profondément car moi aussi je prends une année sabbatique en juin pour me lancer…et voyager dans un 1er temps en Afrique.
    Bon voyage sur les routes du monde!

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