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Pourquoi j’ai tout quitté pour voyager?

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♠ Quand tu ressens un sentiment de lassitude.

♠ Que tu ne te sens plus à ta place, dans ton travail, dans ta vie.

♠ Que l’équilibre que tu avais jusqu’à présent est rompu.

♠ Que tu as envie d’ailleurs, de bouger, de découvrir, de rencontrer, d’une vie pleine de surprises et d’imprévus.

♠ Que tu ressens un besoin urgent de te nourrir de l’intérieur.

♠ Que ce que tu fais dans ta vie ne t’apporte plus un sentiment de satiété, mais te donne l’impression que les jours se suivent et se ressemblent, sans t’apporter la joie et le plaisir dont chacun a besoin pour se sentir vivre pleinement.

♠ Que pour toi, cette monotonie perçue à l’extérieur n’est en fait autre que la monotonie que tu vis à l’intérieur.

Alors il devient urgent d’opérer un changement. Ce n’est pas la taille de ce changement qui compte, mais de passer à l’action. Faire une chose pour te sortir de cette situation.

Quand cette petite voix à l’intérieur de ta tête, ne cesse de te répéter que tu dois t’échapper.  Mais d’où ? Pour aller où ?

Que quelque chose doit changer. Mais quoi ? Et comment ?

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Pourquoi tout changer ?

En fait quand tu réalises que tu es emprisonnée, dans un système, un travail, une routine, des horaires, des obligations, des factures à payer, tout un tas de choses qui t’assomment, qui t’épuisent à force d’y penser. Ces choses qui te semblaient normales tout à coup deviennent lourdes à porter. Tu balaierais bien tout d’un revers de la main. Mais comme on te dit (pour nommer personne) : « c’est la vie Caro, c’est le quotidien de tout le monde ! »-  Et toi, là, comme une prétentieuse, tu oses aspirer à autre chose !

Et voilà tant de choses, d’habitudes te retiennent, qui te paraissent des montagnes impossibles à surmonter. Alors tu as tendance, à renoncer, à penser que tu es trop exigeante avec la vie dans laquelle tu t’imagines et que celle que tu as, bien d’autres en rêveraient déjà.

Tu n’es qu’une éternelle insatisfaite, peut-être trop instable – La stabilité, en voilà une grande valeur de notre société, chacun dans sa petite case et surtout ne t’avises pas de vouloir en sortir ! – Tu deviendrais alors cette marginale qui a ses moments de folie mais qui après tout, car tu es une personne raisonnable, tout le monde le sait, reprendra ses esprits et retournera gentiment à sa « vie normale » quand la crise sera passée !

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Lorsque j’ai décidé de partir, rien ne présageait mon départ. J’avais un métier qui me plaisait, que j’avais choisi, avec des conditions de travail assez idéales. J’étais expatriée aux Etats-Unis dans une école française, ma classe de moyenne section de maternelle était celle dont j’avais toujours rêvé. Avec un petit groupe d’élèves adorables. Des parents agréables et contents de mon travail, un salaire bien au-dessus de celui que j’avais en France pour le même travail.

Il y avait aussi tout ce que m’apportait ma vie à l’américaine que j’adorais à côté. Les road-trips en week-end ou pendant les vacances, les voyages à travers les grandes villes américaines et les parcs naturels plus époustouflants les uns que les autres. L’environnent même de Seattle était un dépaysement en soit. Cette ville moderne, active, avec des concerts et des événements en pagaille, une nature au cœur de la ville à couper le souffle, les grands lacs, l’océan, les forêts, le tout cerné de montagnes. Le mont Rainier, ce volcan tout blanc haut comme le Mont Blanc, enneigé toute l’année qui donne à ce lieu quelque chose d’unique, de magique. J’adorais ma vie à Seattle. Je m’y sentais comme un poisson dans l’eau et en 3 ans j’avais même fini par maîtriser l’anglais !!! De façon laborieuse mais quand même, ce fut mon petit succès de l’époque. Car j’étais partie sans parler un mot et en ne comprenant encore moins, malgré toutes mes années d’anglais à l’école.

J’avais à Seattle la vie dont j’avais rêvé depuis toujours.

Difficile alors de faire comprendre à tes proches, tes amis, ceux en France mais aussi ceux avec qui tu t’es construit une super vie ici, pourquoi tout ça ne suffit plus.

Pourquoi tout à coup, tu en veux plus. Et surtout comment les rassurer? Affirmer que ce que tu cherches, ce à quoi tu aspires tu le trouveras ailleurs. Pourquoi tu ne peux pas te réaliser ici, là où tout semble déjà réuni pour t’apporter l’exotisme, l’espace, la nouveauté que tu recherches ?

Je me suis évidemment poser cette question. Je ne me suis pas réveillée du jour au lendemain en me disant, j’ai trouvé le paradis mais ce n’est pas pour moi, tiens je vais aller voir ailleurs s’il y a mieux que mieux. Non, je n’ai pas pensé comme ça. D’ailleurs, après 3 ans de voyage à travers le monde, je peux dire, qu’à mon sens, Seattle était faite pour moi !

Ma question c’était plutôt: Et si ailleurs tu trouvais réellement ce que tu cherches ? Pour ne pas dire « Et si l’herbe était plus verte ailleurs ? »

Non pas un meilleur endroit, des meilleurs amis, une meilleure école… Je savais que c’était génial.
Ce que je ressentais, c’est que ce dont j’avais besoin dans ce moment de ma vie c’était quelque chose de complètement différent. De sortir du cadre. De créer la vie à laquelle j’aspirais vraiment. Celle dans laquelle je me sentirai libre, sans contrainte.

Je savais que partir c’était prendre un risque mais seulement le risque de me tromper. Pour le reste, je pense que rien n’est irréversible. Alors je me suis dit que s’y j’avais des regrets en chemin que si ce monde que je m’étais construit venait à me manquer terriblement, rien ne m’empêcherait d’y revenir et de recommencer ce que j’avais déjà réussi à faire une première fois.

C’est ce qui m’a rassuré, cette idée que tout bouge dans un sens ou dans l’autre. Que les décisions que l’on prend nous permettent d’avancer, de nous confronter à la vie, de la challenger.

Je n’ai jamais aimé me conforter dans quelque situation que ce soit. Dès que les choses m’apparaissent trop confortables, je me dis qu’il est temps d’y ajouter un peu de piment, de renouveler mon environnement.

J’ai besoin en permanence de sortir de ma zone de confort. C’est ce qui me donne l’impression d’évoluer.

Qu’est ce qui a déclenché ma prise de décision ?

Pour tout dire, la vision de mon travail a commencé à changer progressivement. La douleur de l’emploi du temps et des horaires, le système rigide et infantilisant de l’école, le fait de me sentir me vider sans plus m’enrichir intellectuellement.

Tout ça, entravait mon épanouissement au quotidien et je me suis sentie me démotiver et me plaindre de plus en plus de mon travail malgré des apparences parfaites. Mais voilà tout le reste était là. Alors que faire, subir le quotidien 8h par jour, pour vivre à fond le week-end et les vacances?

Ce qui est étonnant, c’est qu’au moment où tu commences à te poser des tas de questions, l’univers semble soudain conspirer pour te guider de toutes les façons jusqu’à ce qui devient évident de faire pour toi.

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En ce moment d’hésitation, je me demandais aussi si mes projets de vie commune avec mon copain de l’époque qui vivait à NY allaient aboutir. On réfléchissait pour s’installer à Montréal (surtout moi avec le recul). J’attendais plus ou moins son feu vert pour entamer des démarches. Là aussi je vivais sur un nuage dans ma relation idéalisée où tout me semblait « luxe calme et volupté  » mais sans feu vert, il m’a largué au feu rouge sans que je m’y attende. Aveuglée par mes sentiments, je n’ai rien vu venir avant de me prendre cette décharge, me clouant sur place, pensant à cet instant que jamais plus ma vie ne pourrait m’apporter le bonheur que j’avais partagé à travers cette histoire.

Après avoir hurlé, pleuré sans arrêt plusieurs jours, je me suis dit qu’il fallait que je me sorte de là ! Je devais rebondir en me propulsant plus haut. Dépasser ma peine et me construire un nouveau rêve à ma mesure.

Le voyage, ce tour du monde dont je rêvais depuis l’adolescence, c’est devenu mon moteur, je ne savais pas comment je le ferai mais il fallait que j’y arrive ! Je ne voulais pas garder la même vie, celle qui renfermait nos souvenirs, nos voyages. Tous ces moments qui m’avaient fait vivre un rêve éveillé. Si je décidais de rester à Seattle, ce serait sans tout ça. Je me suis dit que je ne pourrais pas continuer à vivre la même vie avec en moins ce qui pour moi y apportait le plus de valeur.

 » Le voyage comme l’amour, représente une tentative pour transformer un rêve en réalité. »

Alain Botton

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Prendre le risque de tout plaquer pour voyager

Être en week-end toute la semaine et en vacances à perpétuité sans savoir de quoi demain serait fait. Je savais pour quoi j’allais le faire. Je le ferai pour moi, pour répondre à cette envie de voyage que j’avais. Que j’ai repoussé dans ma vie à de nombreuses reprises.
Je n’ai jamais choisi la facilité. Mais j’ai quand même hésité longtemps (quelques semaines car le calendrier m’imposait de prendre des décisions à échéances fixes) et plus à cause de la peur du changement qui me paralysait que parce que j’hésitais vraiment. Je me raccrochais à la voix de mes amis qui m’encourageaient dans ma démarche en laissant de côté les terre à terre que je trouvais rabat joie. Ceux qui me rappelaient tout ce que j’avais à perdre, qui me disaient de ne pas m’emballer, que les choses allaient s’arranger, qu’il ne fallait pas que je m’emporte sur un coup de tête !

Ce coup de tête justement, c’est le même qui m’avait amené à Seattle, quand j’ai reçu en 2010 ce coup de téléphone de l’école qui recherchait une enseignante en urgence. Je me suis entretenue 2h avec la directrice de l’école, qui à la fin de la conversation me demande :  » Alors est ce que tu veux prendre le poste ? Si c’est oui, je t’envoie le contrat par mail, tu le signes et tu me le renvoie dans la foulée. » Là encore j’étais au pied du mur avec des milliards de choses à mettre en ordre avant de partir. Je n’ai pas pensé au comment j’allais faire. Je n’ai pas eu trop le temps de réfléchir en fait. Mais ce qui m’est apparu à ce moment là, c’est ce « pourquoi » j’avais envie de le faire.

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Je voulais depuis toujours enseigner à l’étranger et je cherchais un poste aux Etats-Unis afin de me rapprocher de mon copain qui vivait lui sur la côte Est. La proximité ne serait pas si grande vu les distances. Mais être sur le même continent ça me paraissait déjà plus simple pour notre relation.

Sur un coup de tête, j’ai dit OUI !

J’ai appelé mon père pour lui annoncer que j’avais deux mois pour organiser mon départ, mon déménagement, parce que je venais d’accepter un poste à l’autre bout du monde. Ce ne fut pas facile, mais pas après pas, tout s’est mis en place. Je suis même venu à bout du consulat américain et de toute la paperasse en anglais, dont je ne parlais pas un mot à l’époque et qu’il fallait remplir en un temps record en ligne ! Tout s’est fait (en 5 ou 6 fois mais j’ai finis par y arriver).

 » Un voyage de mille lieues commence toujours par un pas. »

Lao Tseu

Partir, tout quitter, je savais donc que c’était quelque chose de compliqué, pas matériellement (quoique) mais émotionnellement. Cependant je l’avais déjà fait en quittant la France. Si j’avais laissé derrière moi ma famille, mes amis de toujours, la ville où j’ai grandi, le collège où je travaillais avec des collègues qui étaient surtout des amis aussi, alors cette fois encore j’arriverai à m’en remettre.

Le choix de partir était le bon !

Je le sentais, je le savais. Après de longues réflexions, de multiples coups de téléphone à mes amis, des listes de pour et contre à n’en plus finir.

En fait tout s’est présenté en même temps à cette époque. J’arrivais aussi à la fin de mes 3 ans de contrat dans l’école. Pour y rester il me fallait appliquer pour un nouveau visa. Seulement, en raison des nombreuses demandes pour ce visa H1B, les Etats-Unis fixent des quotas selon les années. Et le nombre de demandeurs cette année-là conduisait mes chances à 50% pour l’obtention du visa. Si j’étais tiré au sort, ma vie pouvait continuer (je n’irai pas jusqu’à dire comme un long fleuve tranquille mais quand même bien agréable). Dans le cas contraire, il me faudrait retourner enseigner en France. Juste 50% de chances que cela puisse arriver mais ça c’était ma plus grande peur ! Prendre ce risque, c’était la seule certitude que j’avais, je ne le voulais pas.  Le retour n’était pas une option ! Ça, je n’y étais pas prête.

J’ai choisi de demander une disponibilité avant de me désengager de l’école aux Etats-Unis (les demandes ont lieu en février dans l’éducation nationale). Je m’étais dit que si je l’obtenais alors je partais en voyage, dans le cas contraire, je tentais de renouveler mon visa.

Comme rien n’a lieu sans embûche, il a fallu que je mette tout en œuvre pour faire ma demande. J’avais dépassé les délais pour faire mon courrier à l’inspection académique, j’ai alors contacté les syndicats qui m’ont conseillé de faire parvenir un mail en urgence car la commission décisionnaire avait lieu le lendemain !!! Ma demande est parvenue juste à temps. Et après avoir reçu ma réponse positive au mois d’avril, j’ai pleuré en annonçant mon départ à l’école. Tout devenait alors réel. Mon plan se mettait en place. J’allais vivre mes dernières fois à l’école, à Seattle, avec mes amis…

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J’ai fait durer aussi longtemps que possible ces instants en essayant d’en profiter à fond.
J’ai eu la chance de partir rassurée car ma directrice m’avait généreusement offert de revenir l’année suivante si je le souhaitais après mon voyage. C’est vrai que cette idée me donnait une sorte de garantie morale à laquelle me raccrocher au cas où j’aurais regretté ma décision.

Je n’ai pas tellement organisé mon départ. 

J’ai eu la chance que mes amis m’aident avec patience face à mon impatience et mon stress du départ. J’ai attendu les 2 derniers jours pour déménager car je me refusais de vivre un mois en camping dans mon appartement que j’adorais. Au final, le temps jouant contre moi, j’ai abandonné tout le contenu de l’appartement sur le trottoir, ne sachant que faire de mes affaires. J’ai fait mon sac à la dernière minute, complètement inefficace et ne sachant que choisir pour un périple d’un an et surtout sans avoir vraiment mes destinations en tête. Idem pour la vente de ma voiture dont je me refusais de me séparer avant le départ. Je l’ai finalement vendu alors que j’étais déjà en voyage à une collègue qui arrivait à l’école.

J’avais tout juste une grille de 12 cases avec une vingtaine de pays, qu’une amie avait complété pour moi en guise d’itinéraire de référence. Mais mon idée du voyage c’était surtout pas de me plier à un emploi du temps rigide, des horaires, des tonnes de choses planifier, voyager pour s’imposer un rythme de travail, c’est un truc qui m’échappe complètement.

La rentabilité du voyage si certes, permet de voir des milliers de choses, de traverser encore plus de pays… ça enlève pour moi toute la magie, celle de se laisser surprendre par le voyage. De se laisser guider par les opportunités, de suivre son instinct. Non, mon truc à moi c’était de goûter à la liberté. Vivre au rythme de mon corps, dormir quand je sentais la fatigue, manger quand je ressentais la faim. Bouger quand j’en avais marre de l’immobilisme, être oisive sans culpabiliser, découvrir, expérimenter, vivre mes envies tout simplement.

J’avais juste acheté un premier billet, 200$ pour me rendre à Montréal le 29 juillet quelques mois auparavant.

Voilà comment je suis partie à l’arrache pour un tour du monde!

avec un énorme sac à dos (à mon avis l’un des plus lourd dans l’histoire des globe-trotteurs, proportionnellement au poids et à la taille) et une valisette rose!

Un budget un peu au-dessous de celui des voyageurs tour du mondiste dont j’avais jeté un œil aux blogs environ 5000 euros de moins quand même…Des tonnes de détails à finir à deux heures du départ. J’ai quitté ma copine, M-L, qui m’a guidé tout au long des étapes du départ car moi je naviguais à vue complet, les yeux plein de larmes dans la file de l’aéroport. J’étais au bout de ma tristesse en me demandant alors quelle mouche m’avait piqué et ce que j’étais en train de faire…

Jusqu’à ce que je monte dans l’avion et que tout s’éclaire. Je respirais enfin depuis longtemps, j’ai souris en regardant s’éloigner le Mont Rainier dans un magnifique coucher de soleil. Un bel au revoir à Seattle, l’aventure commençait et déjà j’habitais ma liberté.

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Partirais-tu sur un coup de tête ? Ou ressens-tu des blocages pour te lancer dans un voyage en solo autour du monde ? Tu peux partager ta réponse en commentaires.

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9 réponses

  1. Hello Caroline,
    Je trouve ça super courageux d’avoir saisi la chance et d’être partie ! Et même d’avoir suivi tes rêves d’enfant c’est trop beau 🙂 . Tu es où en ce moment pour le début d’année? 🙂
    Des bisous,

    Stella ☆

    1. Coucou Stella, d’abord merci 🙂 En ce début d’année je suis toujours en stand by chez mes parents qui m’écueil entre 2 tours du monde. J’entame ma 4ème année sabbatique. J’ai le sentiment d’être en phase de transition mais je n’ai pas encore trouvé la réponse à mes questions. Je sui du genre à attendre un signe du destin 😉 Je repars bientôt, fin Janvier puis à partir de février ou mars j’ai bien envie de me relancer dans une expérience en immersion quelque part… Peut être en Amérique centrale 🙂 Ca fait 2 ans que je parle d’y aller (tout comme l’Inde, la Mongolie, le Kenya… bref, mon indécision habituelle 😉 ) Mais il semble que le projet prenne forme de plus en plus dans cette direction! Je suis impatiente de refaire mon sac, et j’espère un peu moins gros qu’à mon habitude 😉

      Je te souhaite une belle Année 2017!! Des voyages?
      A bientôt,

      Caro <3

      1. Waouh que de projets ! Effectivement l’Amérique centrale ça doit être complètement fou! Tu as déjà été en Inde ? J’ai entendu dire que c’était vraiment dur la vie la bas et qu’on en revenait changé à jamais ! Je comprend ce que tu ressens car je ressens la même chose, parfois même j’attend tellement un voyage que ça me rend triste de ne pas y être déjà ahah ! Ce moment où tu fais ton sac et que tu mets les voiles c’est trop excitant 😀 !
        Oui cette année je pars à Prague dans 1 mois et en Angleterre tout l’été faire les capitales du Royaume Uni 🙂
        Plein de bisous <3

        Stella ☆

  2. Franchement, ton parcours représente vraiment ce que je veux pour moi, déjà je rêve de m’expatrier (mais pour l’instant malgré toutes mes tentatives, aucun école ne veut de moi, peut-être parce que je ne suis que T1?), et puis le tour du monde, la dispo, autant de sujet qui reviennent régulièrement sur le tapis… Le chéri est pas simple à convaincre, mais j’y arriverais ! EN tout cas j’adore ton blog, je vais sérieusement réfléchir à prendre le temps d’écrire un article pour ton carnaval d’articles 🙂
    Clem

    1. Merci Clem d’être venue faire un tour sur le Blog.En effet la dispo en T1 c’est difficile. J’avais essayé aussi et ça n’avait pas fonctionné. Par contre je n’ai jamais lâché le projet de vue. J’avais 7 ans d’ancienneté quand je suis partie mais tu peux partir avant. Si tu trouves le temps de participer j’en serai ravie, je sais que le boulot prend beaucoup de temps. A bientôt,Caro 🙂

  3. Tu me fais tellement rêver Caro ! J’ai envie de voyager depuis longtemps … mais j’ai toujours été « retenue » par quelque chose (études, travail) et/ou quelqu’un enfin au final je pense que c’est surtout ma peur de sauter le pas. Sauf qu’aujourd’hui je me rends compte que le temps file à toute vitesse et j’ai toujours peur (lol!).
    Peur de me lancer tout autant que peur de regretter de ne pas l’avoir fait …

    1. Je comprends carrément ton sentiment, car j’ai vécu ça aussi. Et encore moi j’ai eu l’occasion de partir pendant mes études, j’avais refusé par peur de partir seule et pour ne pas laisser mon copain de l’époque lol. Il n’y a pas forcément de bon moment pour partir. Je pense en revanche que quand on en a vraiment envie , il faut essayer de s’en donner les moyens. Pour s’éviter des regrets justement. Quelque soit l’expérience et le résultat, accomplir quelque chose qui nous fait envie c’est toujours positif 🙂 J’ai vu ton message aussi, je vais t’envoyer un mail… Si jamais ça t’intéresse, je vais aborder cette problématique dans une conférence en ligne (c’est gratuit) tu peux t’inscrire sur ce lien : https://lemondedansmavalise.clickfunnels.com/ose-decolle-et-kiffeil705u1m

      Et si tu as des questions auxquelles tu voudrais des réponses, tu peux me les envoyer avant dimanche 🙂 Tu vas trouver ta solution, j’en suis certaine 🙂

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